Discours du Pape François à la réunion de la Congrégation pour les évêques.
1. L’essentiel de la mission de la Congrégation
Dans la célébration d’ordination d’un évêque, l’Église réunie, après l’invocation du Saint-Esprit, demande que soit ordonné le candidat présenté. Celui qui préside demande à ce moment-là : « Avez-vous le mandat ? ». Dans cette question résonne ce que fit le Seigneur : « Il appella à lui les Douze et il se mit à les envoyer en mission deux à deux... » (Mc 6, 7). Au fond, la question pourrait s’exprimer aussi ainsi : « Êtes-vous certains que son nom a été prononcé par le Seigneur ? Êtes-vous certains que c’est le Seigneur qui l’a compté au nombre des appelés à être avec Lui de façon singulière et pour lui confier la mission qui n’est pas la sienne, mais qui a été confiée au Seigneur par le Père ? ».
Cette Congrégation existe pour aider à écrire ce mandat, qui résonnera ensuite dans un grand nombre d’Églises et apportera la joie et l’espérance au saint peuple de Dieu. Cette Congrégation existe pour s’assurer que le nom de celui qui est choisi a été tout d’abord prononcé par le Seigneur. Voilà la grande mission confiée à la Congrégation pour les évêques, sa tâche la plus exigeante : identifier ceux que l’Esprit Saint lui-même place à la tête de son Église.
Des lèvres de l’Église parviendra en tout temps et en tout lieu la demande : donne-nous un évêque ! Le saint peuple de Dieu continue de parler : nous avons besoin de quelqu’un qui nous surveille d’en haut ; nous avons besoin de quelqu’un qui nous regarde avec l’ampleur du cœur de Dieu ; nous n’avons pas besoin d’un manager, d’un administrateur délégué d’une entreprise, ni de quelqu’un qui soit au niveau de nos petitesses ou de nos menues prétentions. Nous avons besoin de quelqu’un qui sache s’élever à la hauteur du regard de Dieu sur nous pour nous guider vers Lui. C’est uniquement dans le regard de Dieu qu’il y a un avenir pour nous. Nous avons besoin de qui, connaissant l’ampleur du champ de Dieu plus que l’étroitesse de son propre jardin, nous garantisse que ce à quoi aspirent nos cœurs n’est pas une vaine promesse.
Les personnes parcourent avec peine la plaine du quotidien, et elles ont besoin d’être guidées par qui est capable de voir les choses d’en haut. C’est pourquoi, nous ne devons pas perdre de vue les nécessités des Églises particulières auxquelles nous devons répondre. Il n’existe pas un pasteur standard pour toutes les Églises. Le Christ connaît la singularité du pasteur que toute Église requiert pour qu’il réponde à ses besoins et l’aide à réaliser ses potentialités. Notre défi est d’entrer dans la perspective du Christ, en tenant compte de cette singularité des Églises particulières.
2. L’horizon de Dieu détermine la mission de la Congrégation
Pour choisir ces ministres, nous avons tous besoin de nous élever, de monter nous aussi au « niveau supérieur ». Nous ne pouvons pas manquer de monter, nous ne pouvons pas nous contenter de mesures basses. Nous devons nous élever au-delà et au-dessus de nos éventuelles préférences, sympathies, appartenances ou tendances pour entrer dans l’ampleur de l’horizon de Dieu et pour trouver ceux qui portent son regard d’en haut. Pas des hommes conditionnés par la peur d’en bas, mais des pasteurs dotés de parresia, capables d’assurer qu’il y a dans le monde un sacrement d’unité (Const. Lumen gentium, n. 1) et donc que l’humanité n’est pas destinée à la dérive et à l’égarement.
Tel est le grand objectif, dessiné par l’Esprit, qui détermine la manière dont se déroule cette tâche généreuse et exigeante, pour laquelle je suis immensément reconnaissant à chacun de vous, à commencer par le cardinal-préfet Marc Ouellet et en vous embrassant tous, cardinaux, archevêques et évêques membres. Je voudrais également adresser une parole spéciale de reconnaissance, pour la générosité de leur travail, aux officiaux de ce dicastère, qui silencieusement et patiemment contribuent à la réussite du service de pourvoir l’Église des pasteurs dont elle a besoin.
En signant la nomination de chaque évêque, je voudrais pouvoir toucher l’autorité morale de votre discernement et la grandeur des horizons avec laquelle mûrit votre conseil. Pour cela, l’esprit qui préside vos travaux, de la tâche ardue des officiaux jusqu’au discernement des supérieurs et membres de la Congrégation, ne pourra être que cet humble, silencieux et laborieux processus exercé sous la lumière qui vient d’en haut. Professionnalisme, service et sainteté de vie : si nous nous éloignons de ce trinôme, nous nous trouvons déchus de la grandeur à laquelle nous sommes appelés.
3. L’Église apostolique comme source
Alors où trouver cette lumière ? La hauteur de l’Église se trouve toujours dans les profondeurs de ses fondements. Dans l’Église apostolique, il y a ce qui est haut et profond. L’avenir de l’Église habite toujours dans ses origines.
C’est pourquoi je vous invite à faire mémoire et à « visiter » l’Église apostolique pour y chercher certains critères. Nous savons que le collège épiscopal, dans lequel seront insérés les évêques à travers le sacrement, succède au collège apostolique. Le monde a besoin de savoir qu’existe cette succession ininterrompue. Dans l’Église tout au moins, ce lien avec l’arché divine ne s’est pas rompu. Les personnes connaissent déjà la souffrance de tant de ruptures : elles ont besoin de trouver dans l’Église cette permanence indélébile de la grâce du commencement.
4. L’évêque comme témoin du Ressuscité
Examinons par conséquent le moment où l’Église apostolique doit recomposer le collège des Douze après la trahison de Judas. Sans les Douze, la plénitude de l’Esprit ne peut pas descendre. Le successeur doit être cherché parmi ceux qui ont suivi depuis le début le parcours de Jésus et peut à présent devenir « avec les douze » un « témoin de la résurrection » (cf. Ac 1, 21-22). Il faut sélectionner parmi les disciples de Jésus les témoins du Ressuscité.
De là dérive le critère essentiel pour esquisser le visage des évêques que nous voulons avoir. Qui est un témoin du Ressuscité ? C’est quelqu’un qui a suivi Jésus dès les débuts et qui est constitué avec les apôtres témoin de sa Résurrection. Pour nous aussi, c’est là un critère unifiant : l’évêque est celui qui sait rendre actuel tout ce qui est arrivé à Jésus et surtout sait, avec l’Église, se faire témoin de sa Résurrection. L’évêque est avant tout un martyre du Ressuscité. Ce n’est pas un témoin isolé mais ensemble, avec l’Église. Sa vie et son ministère doivent rendre crédible la Résurrection. En s’unissant au Christ dans la Croix en se livrant vraiment lui-même, il fait jaillir pour son Église la vie qui ne meurt pas. Le courage de mourir, la générosité d’offrir sa propre vie et de se consumer pour le troupeau sont inscrits dans l’ADN de l’épiscopat. Le renoncement et le sacrifice sont congénitaux à la mission épiscopale. Et je veux souligner cela : le renoncement et le sacrifice sont congénitaux à la mission épiscopale. L’épiscopat n’est pas pour soi mais pour l’Église, pour le troupeau, pour les autres, surtout pour ceux qui, selon le monde, seraient à mettre au rebut.
Par conséquent, pour identifier un évêque, la comptabilité des dons humains, intellectuels, culturels ou même pastoraux n’est pas nécessaire. Le profil d’un évêque n’est pas la somme algébrique de ses vertus. Il est certain que nous avons besoin de quelqu’un qui excelle (cic, can. 378 § 1) : son intégrité humaine assure sa capacité de relations saines, équilibrées, pour ne pas projeter sur les autres ses propres manques et devenir un facteur d’instabilité ; sa solidité chrétienne est essentielle pour promouvoir la fraternité et la communion ; son comportement juste atteste de la haute mesure des disciples du Seigneur ; sa préparation culturelle lui permet de dialoguer avec les hommes et leurs cultures ; son orthodoxie et sa fidélité à la vérité tout entière conservée par l’Église en fait un pilier et un point de référence ; sa discipline intérieure et extérieure permet d’être en possession de soi-même et ouvre un espace pour l’accueil et la conduite des autres ; sa capacité à gouverner avec une fermeté paternelle garantit la sécurité de l’autorité qui aide à grandir ; sa transparence et son détachement dans l’administration des biens de la communauté confère une autorité morale et suscite l’estime de tous.
Tous ces dons indispensables doivent toutefois être une déclinaison du témoignage central du Ressuscité, subordonnés à cet engagement prioritaire. C’est l’Esprit du Ressuscité qui fait ses témoins, qui parfait et élève la qualité et les valeurs en édifiant l’évêque.
5. La souveraineté de Dieu auteur du choix
Mais revenons au texte apostolique. Après le discernement difficile, vient la prière des apôtres : « Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel de ces deux tu as choisi » (Ac 1, 24) et « ils tirèrent au sort » (Ac 1, 26). Apprenons quelle est l’atmosphère de notre travail et qui est le véritable Auteur de nos choix. Nous ne pouvons pas nous éloigner de ce « montre-toi, Seigneur ». Il est toujours indispensable d’assurer la souveraineté de Dieu. Les choix ne peuvent pas être dictés par nos prétentions, conditionnés par d’éventuelles « équipes », factions ou hégémonies. Pour garantir cette souveraineté, deux attitudes fondamentales sont nécessaires : le tribunal de notre propre conscience devant Dieu et la collégialité. Et cela constitue une garantie.
Dès les premiers pas de notre travail complexe (des nonciatures au travail des officiaux, des membres et des supérieurs), ces deux attitudes sont incontournables : la conscience devant Dieu et l’engagement collégial. Pas décider de manière arbitraire, mais discerner ensemble. Personne ne peut tout avoir en main, chacun pose avec humilité et honnêteté sa propre tesselle dans une mosaïque qui appartient à Dieu.
Cette vision fondamentale nous pousse à abandonner le petit cabotage de nos barques pour suivre la route du grand navire de l’Église de Dieu, son horizon universel de salut, sa boussole solide dans la Parole et dans le ministère, la certitude du souffle de l’Esprit qui la pousse et la certitude du port qui l’attend.
6. Des évêques « kérygmatiques »
Un autre critère nous est enseigné par Ac 6, 1-7 : les apôtres imposent les mains sur ceux qui doivent servir aux table, car ils ne peuvent pas « laisser de côté la Parole de Dieu ». Etant donné que la foi vient de l’annonce, nous avons besoin d’évêques kérygmatiques. Des hommes qui rendent accessible ce « pour vous » dont parle saint Paul. Des hommes gardiens de la doctrine, non pour mesurer à quel point le monde vit éloigné de la vérité que celle-ci contient, mais pour fasciner le monde, pour l’enchanter par la beauté de l’amour, pour le séduire avec l’offre de la liberté donnée par l’Évangile. L’Église n’a pas besoin d’apologistes de ses propres causes, ni de croisades pour ses batailles, mais de semeurs humbles et confiants de la vérité, qui savent que celle-ci leur est toujours à nouveau remise et qui ont confiance dans sa puissance. Des évêques conscients que, même lorsqu’il fera nuit et que le travail du jour les trouvera fatigués, dans le champ, les semences seront en train de germer. Des hommes patients, parce qu’ils savent que l’ivraie ne sera jamais envahissante au point de remplir le champ. Le cœur humain est fait pour le blé, c’est l’ennemi qui a jeté la mauvaise semence en cachette. Toutefois, le temps de l’ivraie est déjà irrévocablement fixé.
Je voudrais bien souligner cela : des hommes patients ! On dit que le cardinal Siri avait l’habitude de répéter : « Les vertus d’un évêque sont au nombre de cinq : la première la patience, la deuxième la patience, la troisième la patience, la quatrième la patience et la dernière la patience à l’égard de ceux qui nous invitent à avoir de la patience ».
Il faut donc plutôt s’engager sur la préparation du terrain, sur l’étendue des semailles. Agir comme des semeurs confiants, en évitant la peur de celui qui a l’illusion que la récolte ne dépend que de lui, ou l’attitude désespérée des élèves qui, ayant négligé de faire leurs devoirs, s’écrient que désormais il n’y a plus rien à faire.
7. Des évêques orants
Le même texte de Ac 6, 1-7 se réfère à la prière comme à l’une des deux tâches essentielles de l’évêque : « Cherchez plutôt parmi vous, frères, sept hommes de bonne réputation, remplis de l’Esprit et de sagesse, et nous les préposerons à cet office ; quant à nous, nous resterons assidus à la prière et au service de la parole » (vv. 3-4). J’ai parlé d’évêques kérygmatiques, à présent je signale l’autre caractéristique de l’identité de l’évêque : un homme de prière. Dans la prière, il doit avoir la même parresia que dans l’annonce de la Parole, il doit l’avoir dans la prière, car il traite avec Dieu notre Seigneur le bien de son peuple, le salut de son peuple. Etre courageux dans sa prière d’intercession comme Abraham, qui négociait avec Dieu le salut de ce peuple (cf. Gn 18, 22-33) ; comme Moïse, quand il se sentait impuissant pour guider le peuple (Nb 11, 10-15), quand le Seigneur est las de son peuple (cf. Nb 14, 10-19), ou quand il lui dit qu’il va détruire le peuple et qu’il lui promet de le nommer chef d’un autre peuple. Avoir ce courage de dire non, je ne négocie pas mon peuple, devant Lui ! (cf. Ex 32, 11-14.30.32). Un homme qui n’a pas le courage de discuter avec Dieu en faveur de son peuple ne peut pas être évêque — je dis cela du fond du cœur, j’en suis convaincu —, pas plus que celui qui n’est pas capable d’assumer la mission de conduire le peuple de Dieu jusqu’au lieu que Lui, le Seigneur, lui indique (cf. Ex 32, 33-34).
Et cela vaut aussi pour la patience apostolique : il doit avoir dans la prière la même hypomone qu’il doit exercer dans la prédication de la Parole (cf. 2 Co 6, 4). L’évêque doit être capable d’« entrer en patience » devant Dieu, en regardant et en se laissant regarder, en trouvant et en se laissant trouver, patiemment devant le Seigneur. Souvent en s’endormant devant le Seigneur, mais cela est bon, cela fait du bien !
Parresia et hypomone dans la prière forgent le cœur de l’évêque et l’accompagnent dans la parresia et l’hypomone qu’il doit avoir dans l’annonce de la Parole dans le kerigma. C’est ce que je comprends quand je lis le verset 4 du chapitre 6 des Actes des apôtres.
8. Des évêques pasteurs
Dans les paroles que j’ai adressées aux représentants pontificaux, j’ai ainsi tracé le profil des candidats à l’épiscopat : ils doivent être des pasteurs proches des personnes, « des pères et des frères, qu’ils soient doux, patients et miséricordieux ; qu’ils aiment la pauvreté, intérieure comme liberté pour le Seigneur et aussi extérieure, comme simplicité et austérité de vie, qu’ils n’aient pas une psychologie de “princes” ; ...qu’ils ne soient pas ambitieux et qu’ils ne recherchent pas l’épiscopat... qu’ils soient les époux d’une Église, sans être constamment à la recherche d’une autre — cela s’appelle adultère. Qu’ils soient capables de “surveiller” le troupeau qui leur sera confié, c’est-à-dire d’avoir soin de tout ce qui le garde uni ; capables de “veiller” pour le troupeau » (21 juin 2013).
Je répète que l’Église a besoin de pasteurs authentiques ; et je voudrais approfondir ce profil du pasteur. Reprenons le testament de l’apôtre Paul (cf. Ac 20, 17, 38). Il s’agit de l’unique discours prononcé par l’apôtre dans le livre des Actes qui est adressé aux chrétiens. Il ne parle pas à ses adversaires pharisiens, ni aux sages grecs, mais aux siens. Il nous parle. Il confie les pasteurs de l’Église « à la Parole de la grâce qui a le pouvoir d’édifier et d’accorder l’héritage ». Ils ne sont donc pas les maîtres de la Parole, mais ils sont remis à celle-ci, ce sont des serviteurs de la Parole. Ce n’est qu’ainsi qu’il est possible d’édifier et d’obtenir l’héritage des saints. À ceux qui se tourmentent avec la question sur leur héritage — « quel est le legs d’un évêque ? L’or ou l’argent ? » — Paul répond : la sainteté. L’Église demeure quand se répand la sainteté de Dieu dans ses membres. Quand du plus profond de son cœur, qui est la Très Sainte Trinité, cette sainteté jaillit et atteint tout le Corps. Il est nécessaire que l’onction s’écoule du haut jusqu’à l’ourlet du manteau. Un évêque ne pourrait jamais cesser de s’inquiéter que l’huile de l’Esprit de sainteté arrive bien jusqu’au dernier pan de l’habit de son Église.
Le Concile Vatican II affirme qu’aux évêques « la charge pastorale, c’est-à-dire le soin habituel et quotidien de leurs brebis, [leur] est pleinement remise » (Lumen gentium, n. 27). Il faut s’arrêter davantage sur ces deux qualificatifs du soin du troupeau : habituel et quotidien. À notre époque, l’habitude et la quotidienneté sont souvent associées à la routine et à l’ennui. C’est pourquoi on cherche assez souvent à s’échapper vers un « ailleurs » permanent. Cela est une tentation des pasteurs, de tous les pasteurs. Les pères spirituels doivent bien nous l’expliquer, afin que nous le comprenions et que nous n’en soyons pas victimes. Dans l’Église aussi, nous ne sommes malheureusement pas exempts de ce risque. C’est pourquoi il est important de réaffirmer que la mission de l’évêque exige l’assiduité et la quotidienneté. Je pense qu’en cette époque de rencontres et de congrès, le décret de résidence du Concile de Trente est très actuel : il est très actuel et il serait beau que la Congrégation pour les évêques écrive quelque chose à ce propos. Le troupeau a besoin de trouver sa place dans le cœur du pasteur. Si celui-ci n’est pas solidement ancré en lui-même, dans le Christ et dans son Église, il sera sans cesse ballotté par les vagues à la recherche de compensations éphémères et il n’offrira aucun abri au troupeau.
Conclusion
À la fin de mon discours, je me pose la question : où pouvons-nous trouver de tels hommes ? Cela n’est pas facile. Existent-ils ? Comment les sélectionner ? Je pense au prophète Samuel à la recherche du successeur de Saül (cf. 1 S 16, 11-13) qui demande au vieux Jessé : « En est-ce fini avec tes garçons ? », et apprenant que le petit David faisait paître le troupeau, il ordonne : « Envoie-le chercher ». Nous aussi nous ne pouvons manquer de scruter les champs de l’Église en cherchant qui présenter au Seigneur, pour qu’Il dise : « Donne-lui l’onction : c’est lui ! ». Je suis certain qu’ils existent, car le Seigneur n’abandonne pas son Église. Peut-être est-ce nous qui n’allons pas assez dans les champs pour les chercher. Peut-être avons-nous besoin de l’avertissement de Samuel : « Nous ne nous mettrons pas à table avant qu’il ne soit venu ici ». C’est de cette sainte inquiétude que je voudrais que vive cette Congrégation.
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