Angelus du Pape François.
Bonjour ! Ce matin, j’ai fait ma première visite dans une paroisse du diocèse de Rome. Je remercie le Seigneur et je vous demande de prier pour mon service pastoral pour cette Église de Rome qui a la mission de présider à la charité universelle.
C’est aujourd’hui le dimanche de la Très Sainte Trinité. La lumière du temps pascal et de la Pentecôte renouvelle en nous chaque année la joie et l’émerveillement de la foi : reconnaissons que Dieu n’est pas quelque chose de vague, notre Dieu n’est pas un Dieu « aérosol », il est concret, ce n’est pas une personne abstraite, mais il a un nom : « Dieu est amour ». Ce n’est pas un amour sentimental, émotif, mais l’amour du Père qui est à l’origine de toute vie, l’amour du Fils qui meurt sur la croix et ressuscite, l’amour de l’Esprit qui renouvelle l’homme et le monde. Penser que Dieu est amour nous fait beaucoup de bien, parce qu’il nous enseigne à aimer, à nous donner les uns aux autres comme Jésus s’est donné à nous et marche avec nous. Jésus marche avec nous sur la route de la vie.
La Très Sainte Trinité n’est pas le produit de raisonnements humains ; elle est le visage par lequel Dieu lui-même s’est révélé, non pas du haut d’une chaire, mais en marchant avec l’humanité. Et c’est Jésus lui-même qui nous a révélé le Père et qui nous a promis le Saint-Esprit. Dieu a marché avec son peuple dans l’histoire du Peuple d’Israël et Jésus a toujours marché avec nous et nous a promis le Saint-Esprit qui est feu, qui nous enseigne tout ce que nous ne savons pas, qui nous guide intérieurement, nous donne de bonnes idées et de bonnes inspirations.
Aujourd’hui, nous ne louons pas Dieu pour un mystère particulier, mais pour Lui-même, « pour son immense gloire », comme le dit l’hymne liturgique. Nous le louons et nous le remercions parce qu’il est Amour et parce qu’il nous appelle à entrer dans l’étreinte de sa communion qui est la vie éternelle.
Confions notre louange aux mains de la Vierge Marie. Elle, la plus humble des créatures, est déjà arrivée, grâce au Christ, au but du pèlerinage terrestre : elle est déjà dans la gloire de la Trinité. C’est pourquoi Marie, notre Mère, la Vierge, resplendit pour nous comme un signe d’espérance sûre. Elle est la Mère de l’espérance ; sur notre chemin, sur notre route, elle est la mère de l’espérance. Elle est aussi la Mère qui nous console, la Mère de la consolation et la Mère qui nous accompagne sur le chemin. Maintenant, prions la Madone tous ensemble, notre Mère qui nous accompagne sur le chemin.
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